Le Message du Verseau


25. L’Agneau à Sion
27. Les Sept Coupes sont renversées

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Les Sept Anges et les Sept Coupes

« Puis je vis dans le ciel un autre signe, grand et admirable : sept anges, qui tenaient sept fléaux, les derniers, car par eux s’accomplit la colère de Dieu. »

Apocalypse 15:1

Les sept Anges sont Gabriel, Raphaël, Uriel, Michaël, Samaël, Zachariel et Orifiel. Des sept, le cinquième est celui qui a le plus souffert. Tous les sept accomplissent des ordres supérieurs et agissent en accord avec la Loi. Après la catastrophe de l’Atlantide, le Bodhisattva du cinquième tomba ; et après avoir beaucoup souffert, il se leva de la boue de la terre et revint à son Dieu.

Il y a dans la cathédrale de l’âme plus de joie pour un pécheur qui se repent, que pour mille justes qui n’ont pas besoin de repentir.

Le cinquième des sept reçut l’élixir de jouvence, là-bas en Lémurie, il y a dix-huit millions d’années. Le cinquième des sept conserva ce corps Lémure pendant tout le temps de l’Atlantide et fut un des sages guides spirituels qui dirigèrent les destinées de millions d’êtres humains du continent submergé. Après la submersion de l’Atlantide, ce Maître tomba amoureux d’une femme et ensuite d’une autre. Alors il tomba, perdit son corps merveilleux et resta soumis à la terrible Roue des Réincarnations et du Karma.

Éliphas Lévi commit l’erreur de commenter un document apocryphe du livre d’Hénoch, et jugea faussement les vingt Égrégores de la Montagne du Serment, les condamnant dogmatiquement et les qualifiant de démons.

Quelque chose d’impur se mêle aux enseignements d’Éliphas Lévi. Rudolph Steiner assure qu’Éliphas Lévi fut réincarné deux fois en tant que prêtre d’une tribu mexicaine. Cette tribu, après avoir culminé en splendeurs de sagesse et de gloire, entra finalement en décadence et en sorcellerie. Alors cette âme qui plus tard fut Éliphas Lévi, se nourrit de cette connaissance impure. Nous ne pouvons expliquer autrement les grandes erreurs dans lesquelles tomba l’Abbé Constant (Éliphas Lévi). Précisons que nous ne voulons pas dire qu’Éliphas Lévi est un mage noir. Ce que nous affirmons est que dans ses œuvres, malgré leur sceau de grandeur, se mêlent beaucoup de connaissances impures. C’est tout.

Azazel est un Égrégore qui rendit de grands services à l’humanité.

Azazel fut le roi Salomon. Le Bodhisattva d’Azazel est actuellement tombé, mais il est logique que dans un futur proche, ce Bodhisattva se lèvera de la boue de la terre.

Raphaël, bien qu’il ne figure pas parmi les vingt Égrégores de la Montagne du Serment, est tombé en ce moment et lutte pour se lever. Raphaël est également un Égrégore. Tous les anges de la famille, la nation, la tribu, etc., sont des Égrégores.

Nous trouvons écrit dans le Glossaire Théosophique de H.P. Blavatsky ce qui suit :

Égrégore du grec Egrégori : “veilleur”.

Éliphas Lévi les appelle : “les principes des âmes qui sont les esprits d’énergie et d’action.” Quoi que cela puisse signifier ou non, les occultistes orientaux décrivent les Égrégores comme des êtres dont les corps et l’essence sont un tissu de ce qu’on appelle Lumière Astrale. Ce sont les ombres (ou Bodhisattvas) des esprits planétaires supérieurs dont les corps sont de l’essence de la Lumière Divine Supérieure.

Dans le Livre d’Hénoch, on a donné ce nom aux anges qui épousèrent les filles de Seth et eurent pour enfants les Géants.

Les noms et les symboles des sept anges de L’Éternel ont également sept significations ; ceci a confondu nombre d’étudiants ésotéristes.

« Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. »

Apocalypse 15:2

Le verre liquide, flexible, malléable, est le semen christonique. Réellement le semen est l’habitacle du feu. Le semen est le VITRIOL des vieux alchimistes médiévaux.

Ceux qui ont obtenu la victoire sur la bête se promènent heureux sur la mer de verre, disant la parole perdue, parlant dans le langage extrêmement pur de la Divine langue.

Le larynx est la Lyre d’Orphée. Il faut apprendre à jouer de la Lyre d’Orphée. Il faut incarner le Verbe. Quand le Verbe se fait chair en nous, nous jouons alors de la Lyre d’Orphée et passons victorieux sur la mer de verre.

Ceux-là sont les victorieux qui ont obtenu la victoire sur la bête, sur l’image et le nombre de son nom.

« Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, Seigneur Dieu tout-puissant ! Tes voies sont justes et véritables, roi des nations !

Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ? Car seul tu es saint. Et toutes les nations viendront, et se prosterneront devant toi, parce que tes jugements ont été manifestés.

Après cela, je regardai, et le temple du tabernacle du témoignage fut ouvert dans le ciel. Et les sept anges qui tenaient les sept fléaux sortirent du temple, revêtus d’un lin pur, éclatant, et ayant des ceintures d’or autour de la poitrine. Et l’un des quatre êtres vivants donna aux sept anges sept coupes d’or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. Et le temple fut rempli de fumée, à cause de la gloire de Dieu et de sa puissance ; et personne ne pouvait entrer dans le temple, jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges fussent accomplis. »

Apocalypse 15:3-8


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