Le Message du Verseau
- 25 -
L’Agneau à Sion
« Je regardai, et voici, l’agneau se tenait sur la montagne de Sion, et avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts. »
Apocalypse 14:1
La colline de Sion, ce sont les mondes supérieurs.
Le nombre cent quarante-quatre mille, de ceux qui ont le nom de leur Père écrit sur leur front, est une quantité symbolique et kabbalistique : 144 000 se décompose ainsi : 1 + 4 + 4 = 9. Ce nombre neuf est la Neuvième Sphère, le sexe.
Nous pouvons être sains et saufs et recevoir le nom du Père au front, seulement avec le Grand Arcane. Le peuple de Sion est le peuple d’Israël (le peuple spirituel de Dieu). Ce peuple est formé par tous ceux qui pratiquent la Magie Sexuelle (le peuple chaste).
« Et j’entendis du ciel une voix, comme un bruit de grosses eaux (les eaux séminales), comme le bruit d’un grand tonnerre ; et la voix que j’entendis était comme celle de joueurs de harpes jouant de leurs harpes. Et ils chantent un cantique nouveau devant le trône, et devant les quatre êtres vivants (de l’Alchimie) et les vieillards. Et personne ne pouvait apprendre le cantique, si ce n’est les cent quarante-quatre mille, qui avaient été rachetés de la terre (avec grand sacrifice). Ce sont ceux qui ne se sont pas souillés avec des femmes, car ils sont vierges (ce sont ceux qui apprirent à réfréner la bête pour ne pas éjaculer le semen) ; ils suivent l’agneau partout où il va. Ils ont été rachetés d’entre les hommes, comme des prémices pour Dieu et pour l’agneau ; et dans leur bouche il ne s’est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles.
Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux.
Et un autre, un second ange suivit, en disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande (la mère de toutes les fornications et abominations de la terre, la grande ville : Paris, Rome, Londres, Berlin, les États-Unis, etc., la présente civilisation), qui a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité !
Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. »
Apocalypse 14:2-10
Tous ceux qui adorent la bête des passions et son image (l’intellectualisme sans spiritualité) brûleront dans l’abîme, dans le feu et le soufre de leurs propres désirs.
Il est préférable de payer tout le Karma ici même, dans le plan physique, et jamais dans les mondes internes. La Némésis, le Karma, pour très grave qu’il soit dans le plan physique, est très doux si nous le comparons au Karma du Plan Astral et à l’abîme.
« Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. »
Apocalypse 14:11
L’intellect mis entièrement au pur service de l’Esprit est un instrument extrêmement précieux pour le Grand Œuvre du Père. Un mystique sans intellect échoue par manque de culture. L’intellect mis au service de la bête est satanique. De l’intellectualisme sans spiritualité viennent les fripouilles. Les fripouilles sont exactement l’image de la bête.
Dans l’abîme les ténébreux se tourmentent les uns les autres de leurs haines, intrigues, calomnies, colères, envies, luxure, etc. Et la fumée de leur tourment monte à jamais. Les saints savent cela, c’est pourquoi ils sont patients.
« C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus.
Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Écris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l’Esprit, afin qu’ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent. »
Apocalypse 14:12-13
Quand l’homme meurt quelque chose continue ; ce quelque chose est la pensée. Tous les désirs, toutes les pensées du désir continuent, et ceci est démontré. La somme totale de toutes les valeurs mentales continuent. La somme totale de toutes ces valeurs du désir constituent le Moi, le moi-même, l’Ego, l’individualité. Le Moi pluralisé se réincarne pour satisfaire ses désirs.
Bienheureux ceux qui meurent dans le Seigneur. Ils entreront dans le Nirvana pour toujours. Celui qui décapite et dissout le Moi, meurt en vie, meurt dans le Seigneur. Là où est le Moi, ne peut être la vérité. Le Seigneur est vérité. Le Seigneur Bouddha nous enseigna une essence, une loi et une fin.
L’essence est l’Ens Seminis. La loi est l’arcane A.Z.F. La fin est le Nirvana. Le Bouddha parla ainsi :
« Si tu comprends, Ô Kasyapa, que tous les êtres sont d’une même essence (l’Ens Seminis) et qu’il n’y a plus qu’une seule et unique vérité (le Christ), alors vis en accord avec cette compréhension et tu atteindras le Nirvana.
Le Tathagata apporte de l’allégresse au monde entier comme le nuage qui verse ses eaux (le semen) sur les justes et les pécheurs (tous l’ont). Il a les mêmes sentiments de compassion pour le grand que pour le petit, pour le sage que pour l’ignorant, pour le vertueux que pour le pécheur.
Le vaste nuage imprégné d’eau la répand en pluie sur prairies et buissons, montagnes et vallées, vergers et cultures. Et tous boivent l’eau (le semen) de pluie qui est une même essence, et arbres, plantes et herbes croissent, fleurissent et fructifient, chacun selon son espèce et sa nature. Enracinées dans le même sol, toutes les plantes d’un champ de verger reçoivent la même eau (le semen) qui les vivifie toutes.
Le Tathagata connaît, Ô Kasyapa, la loi dont la vertu est la connaissance et dont la fin est la paix du Nirvana (la loi de l’arcane A.Z.F.).
Il est le même pour tous, mais il ne se manifeste pas de la même manière à tous, mais à chacun suivant ses besoins. On ne donne pas à tous dès le début la plénitude de la connaissance, mais on tient compte de la prédisposition de chacun. »
Anciennement l’arcane était remise secrètement seulement aux initiés. Le Bouddha enseigna cette Clé à ses disciples bien préparés.
Celui qui veut mourir dans le Seigneur doit laver ses pieds dans l’eau du renoncement. Le Seigneur Bouddha enseigna la chasteté comme fondement essentiel de l’Initiation.
Bouddha demanda à ses disciples :
— Dites-moi, ô disciples, quand un disciple cesse de l’être ?
Et Sariputra répondit :
— Le bon disciple ne doit pas rompre la chasteté. Celui qui la rompt n’est pas le disciple de Sakyamuni.
Ceci est extrait de l’Évangile du Seigneur Bouddha, transcrit dans des Pitakas ou Écritures sacrées du bouddhisme. Voyez le texte du yogi Kharishnanda.
Le Maître Huiracocha remit la Clé Suprême de la chasteté en latin, voyons : “Immissum Membrum Virile In Vaginam Feminae Sine Eiaculatione Seminis.”
Celui qui veut mourir dans le Seigneur, doit pratiquer les dix commandements de la Nouvelle Ère :
Les Dix Commandements de la Nouvelle Ère
- Tu aimeras ton Dieu interne et ton prochain comme toi-même.
- Tu étudieras la Doctrine Secrète du Sauveur du Monde.
- Tu ne vitupéreras jamais contre le prochain, ni ne prononceras des paroles immodestes ou vaines.
- Tu devras te sacrifier par amour de l’humanité et aimer tes pires ennemis.
- Tu dois obéir à la volonté du Père, dans les cieux comme sur la Terre.
- Tu ne commettras ni fornication, ni adultère en pensée, parole ou acte.
- Tu lutteras contre le monde, le démon et la chair.
- Tu devras être infiniment patient et miséricordieux.
- Tu pratiqueras l’arcane A.Z.F. avec ta femme.
- Tu laveras tes pieds dans les eaux du renoncement.
Avec ces dix commandements vous mourrez dans le Seigneur.
« Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu’un qui ressemblait à un fils d’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et dans sa main une faucille tranchante.
Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne ; car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre. »
Apocalypse 14:14-15
L’heure est arrivée.
« Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. »
Apocalypse 14:16
L’heure du faucheur est arrivée.
« Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de l’autel, et s’adressa d’une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre sont mûrs. »
Apocalypse 14:17-18
Le pouvoir du feu est dans le sexe. Du sexe sortent anges et diables, dieux et bêtes. L’homme est le prêtre, la femme est l’autel.
Dans le sexe on sème, dans le sexe on récolte. Si la récolte est bonne, c’est une récolte de Dieu. Quand la récolte est mauvaise, elle se perd dans l’abîme. Le sage kabbaliste nord-américain Manly H. Hall, cité par le grand Maître de la Loge Blanche, le Dr Francisco A. Propato, dit ce qui suit dans un livre sur l’anatomie occulte de l’homme : “Ceux qui sont incapables de lever le feu de la moelle épinière à travers le canal Sushumna, seront jetés à un royaume latéral, semblable à celui des simiens (singes) actuels.”
« Et l’ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. »
Apocalypse 14:19
Ce verset 19 du chapitre 14 de l’Apocalypse est déterminant.
L’Ange jeta tout le raisin de la récolte dans le grand pressoir de la colère de Dieu. La Grande Loge Blanche sait que l’évolution humaine sur la Terre est perdue. L’évolution humaine a échoué totalement et l’humanité s’est enfoncée dans l’abîme.
« Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu’aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades. »
Apocalypse 14:20
Cette quantité kabbalistique se décompose ainsi : 1 + 6 = 7.
La race humaine expiera toutes ses méchancetés avec une suprême douleur. Les trois êtres ineffables de ce chapitre 14 de l’Apocalypse correspondent aux trois aspects de l’Humanité : Monde, Famille et Homme. Les trois Anges du Très-Haut châtient le peuple, la famille et l’homme.
La loi est la loi et la loi s’accomplit. Les trois obéissent au Fils de l’Homme.
Le Seigneur de tout pouvoir est assis sur un nuage de gloire.
Le Seigneur de toute perfection a sur sa tête une couronne d’or et une faux aiguisée dans sa main.