Notes Secrètes d’un Gourou
Introduction
« Dieu n’a pas d’enfants préférés. Dieu est le préféré de certains de ses enfants. »
De la sagesse hermétique
Notes secrètes d’un gourou, vient révéler les expériences intimes de la vie d’un Maître de sagesse, aux multiples plis qui sont restés totalement obscurs et pleins d’énigmes pour les dévots du chemin. Aujourd’hui avec ce livre le voile sacré du Sanctum Sanctorum du temple humain sacré est complètement déchiré ; où seule resplendit la gloire de l’Intime, assis en monarque divin et ineffable sur le trône sublime du cœur…
Des millions de pages et des milliers de volumes grandiloquents ont été écrits pour donner lumière et sagesse à l’humanité, mais jamais auparavant dans la vie il n’a été écrit même un seul livret qui révèle les terribles enseignements révélés dans le plus grand livre qui ait été écrit depuis que le monde est monde, et ce livre s’intitule Notes secrètes d’un gourou.
La douleur et l’amertume qui martyrisent chaque être deviennent la conséquence inéluctable de leur vie mal organisée, loin de Dieu et de ses lois immuables.
Tous ces enseignements sont présentés aux humains pour qu’ils apprennent à écouter la voix du cœur, qui est la voix de l’intuition, c’est-à-dire, en nous, notre Intime sacré, et pour l’écouter et répondre à ses appels, nous devons nous préparer intérieurement à travers ces enseignements, car pour l’instant les humains n’écoutent que la voix de leur intérêt personnel, qui les divise et les oppose les uns aux autres, pour ensuite les plonger dans le chaos du désespoir et de la douleur.
Dans ces conditions de l’humanité, la grâce sublime des Maîtres a permis à la sagesse gnostique de revenir aux humains, et un héraut de la nouvelle ère élève la voix et défie courageusement les attaques les plus terribles, au milieu du sombre tonnerre de la pensée, d’esprits aussi destructeurs.
Le Maître Aun Weor a présenté avec cela, cinq ouvrages :
Le Mariage Parfait (la Porte de l’Initiation) ;
La Révolution de Bel ;
Traité de Médecine Occulte et de Magie Pratique ;
Cours du zodiacal ;
Notes secrètes d’un gourou ;
Alors que Le Traité de Médecine et de Magie Pratique est prêt pour une publication en temps voulu.
Ces œuvres contiennent une puissante sagesse ésotérique et non seulement une maturité spirituelle est requise pour leur compréhension, mais aussi un entraînement de l’organisme et un éveil conscient de l’âme, qui est l’investigatrice sublime de la procédure divine.
Tous ces enseignements suscitent les commentaires les plus extravagants chez les non-préparés, et les bourreaux voudraient nous avoir à leur portée pour assouvir leurs instincts dépravés, et ainsi faire taire nos consciences dans la fange où ils se lavent le cœur.
Le malaise causé chez certains lecteurs par les affirmations révélées par le Maître Aun Weor, comme lorsqu’il parle de la divinité de son esprit et des merveilles que l’Intime peut faire en chaque personne, les exalte et provoque en eux les passions les plus basses, mais la réalité de tout cela est que les âmes perverses n’aiment pas qu’on leur parle du divin, ni qu’on leur parle des dieux, mais quand on leur parle des démons, elles observeront comment ils jouissent et célèbreront ceux qui se font appeler ainsi, cela, parce qu’alors ils sont dans leur élément, et ce genre de propos ne les dérange pas.
Pendant que nous faisions ces considérations, des questions ont été posées par certains disciples, auxquelles le Maître Aun Weor a répondu clairement et avec précision. Ces questions et réponses sont transcrites afin que les lecteurs puissent comprendre la raison des attitudes de ceux qui ne parviennent pas à saisir le sens ou la profondeur de ces enseignements.
Question : Maître, pourquoi appelez-vous “perroquets en cage” les spiritualistes “de classe et de parole” ?
Réponse : Parce qu’ils parlent et parlent comme des perroquets, mais sans jamais avoir fait l’expérience de ce dont ils parlent.
Par spiritualisme j’entends savoir vivre dignement parmi les hommes, et peu comprennent que le spiritualiste ne fait que théoriser, car une chose est de savoir vivre et une autre est de savoir théoriser. Celui qui sait vivre est un Maître et celui qui sait théoriser est un intellectuel.
Question : Maître, pourquoi certains lecteurs se fâchent-ils contre vos ouvrages comme Le Mariage Parfait et La Révolution de Bel ?
Réponse : La colère de ces personnes est due au fait que le Moi intérieur de ces personnes sait que mes déclarations sont exactes, et puisqu’ils sont des disciples de Yahvé, mathématiquement ils réagissent avec colère parce que leur propre subconscient les trahit.
Question : Maître, pourquoi les gens nient-ils l’existence des mondes internes et en parlent-ils comme une question de folie ou de dégénérescence ?
Réponse : Ces gens ne comprennent pas les mondes internes, car ils sont ignorants et que l’ignorant croit toujours que lui seul a raison. La raison de l’ignorant dépend de son œil et de son oreille et ces organes ne perçoivent que ce qui est en dehors d’eux, alors si on leur dit que les mondes internes sont en eux, ils s’effraient, et aussitôt nous offensent cruellement, précisément parce qu’ils sont stupides et cruels à la fois, ils ont l’habitude de penser à leur façon de voir et finissent par s’en moquer, car se moquer est plus facile que l’analyse : ils ne prennent jamais la peine d’analyser et de le confirmer, quand ils disent “ce n’est pas prouvé” : ces êtres souffrent d’une maladie appelée paresse mentale, et ils s’en sortent mieux avec leurs habitudes sédentaires, donc cela les dérange tellement que quelqu’un essaie de les sortir de leurs us et coutumes qui ont déjà façonné leur triste existence, et c’est pourquoi on peut s’exclamer comme Dante : “Que c’est triste !”…
Question : Maître, pourquoi dites-vous que le ciel est pris d’assaut ?
Réponse : J’ai simplement dit que le ciel est pris d’assaut car celui qui a les clefs du ciel est le diable et ici la fable de l’Âne d’Apulée (L’Âne d’Or) me vient à l’esprit. On raconte qu’Apulée se rendit en Thessalie à la recherche de l’Initiation et y trouva une prêtresse qui promit de l’enseigner, et lui dit que pour recevoir la sagesse ésotérique, il devrait prendre la forme d’un oiseau, et lui donna par conséquent à cette fin une potion, qui, quand Apulée l’eut prise, au lieu de le transformer en oiseau, le transforma en âne, et partout où il allait, on lui donnait des coups de pied, on le maltraitait, on le chargeait de pierres et de travaux durs et pénibles, jusqu’à ce que, finalement fatigué d’errer et de souffrir, il s’immergea sept fois dans la mer Égée et après ces sept immersions, la prêtresse lui apparut et lui lança un bouquet de roses et lui dit : “Qu’il en mange afin qu’il puisse retrouver son ancienne forme humaine, tandis que l’initiateur est arrivé pour l’initier et l’instruire dans les grands mystères de la vie.”
Apulée le fit et fut instantanément transformé en homme, eh bien, le sens de cette fable contient une grande vérité cosmique, l’âne est notre Satan et il ne faut pas oublier que la composition de l’élixir de longue vie comprend une substance que cet animal possède, cette substance merveilleuse est notre semen christonique, et cet âne est notre Moi animal, c’est-à-dire notre Satan, le diable, que nous devons vaincre au corps à corps, face à face, pour entrer dans la Jérusalem céleste, monté sur l’âne, tout comme le Christ l’a fait le dimanche des Rameaux ; le gardien de l’Éden est le diable, donc celui qui le vainc arrache son feu et forme son épée flammigère avec laquelle il entre au paradis dans la félicité, c’est pourquoi le ciel est pris d’assaut.
Les passions sont vraiment terribles et il faut se lancer dans la bataille pour gagner l’épée en vainquant Satan. C’est le mystère du Baphomet…
Aujourd’hui, je réalise exactement pourquoi le diable est toujours peint dans le feu ; parce que c’est en vainquant le mal que l’on conquiert le bien, parce que le mal donne de la force au bien, parce que le guerrier est récompensé après le combat, parce que les plantes, les bêtes, les hommes et les dieux sortent de ce qui est apparemment impur (parce que le parfum des roses sort de la boue de la terre). Parce que les formes enchanteresses d’une belle femme furent d’abord à leurs débuts celles d’un têtard effrayant, parce que derrière le bien se trouve le mal, parce que la limite de la lumière est l’obscurité, parce que la lumière sort des ténèbres, parce que le cosmos sort du chaos, parce que la sagesse s’élabore avec la sagesse du péché, et parce qu’un pécheur repenti en vaut davantage.
Notes secrètes d’un gourou, apporte le divin au domaine humain avec une simplicité sans pareille, un haut ésotérisme presque digéré pour le mettre à la portée des humains.
Le Maître Aun Weor n’a rien dit qui ne soit une terrible vérité, et c’est que la vérité est toujours terrible pour le malin et c’est pourquoi la vérité fait des ravages. Le Maître ne dit pas seulement la vérité aux humains dans ses enseignements, mais il leur dit aussi comment ils doivent se préparer afin qu’ils puissent voir, sentir et entendre ses enseignements et les choses qui leur sont dites en guise d’enseignement.
La sagesse divine est recherchée en elle-même, la sagesse humaine est hors d’elle-même. Cette connaissance qui s’obtient en soi, de son propre Maître Intérieur de la foi (qui naît de la sagesse), de cette fermeté qui naît de la sagesse divine, cela explique pourquoi nous n’avons pas d’école extérieure comme point d’appui, parce que notre point d’appui est notre Intime, c’est notre pierre de soutient, c’est ainsi que nos divins prédécesseurs nous l’ont transmis, c’est pourquoi le Christ a dit : “Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église” ; notre point d’appui est notre pierre immuable, c’est-à-dire notre Intime sacré, et celui qui s’accroche à cette pierre ne tombera jamais dans l’abîme (le sexe).
Deux conditions sont essentielles pour appartenir à la Gnose. La chasteté scientifique (magie sexuelle) et la sainteté parfaite, et quiconque ne remplit pas ces conditions ne peut être disciple du Vénérable Maître Aun Weor, ni de la Loge Blanche.
La pratique de la magie sexuelle est pour les hommes de courage, c’est-à-dire un exploit de héros et seuls les courageux sont capables de le faire, alors quand les faibles et les tièdes tentent de la pratiquer sans succès, ils ne s’en prennent pas à leurs corps usés ou libidineux, mais ils la nient, à la recherche d’échappatoires. Ainsi ils essaient d’éviter le problème de la chasteté scientifique, et puis les fornicateurs cherchent les qualificatifs les plus dépravés dans la crasse de leur argot pour nous l’imposer, et les spiritualistes rejoignent alors différentes écoles, théories et groupes ; ils essaient aussi de trouver des échappatoires pour éviter le problème de la chasteté scientifique. Ces faibles qui n’osent pas ou ne peuvent pas pratiquer la magie sexuelle sont nos pires ennemis. Il ne fait aucun doute que la critique venant de nos détracteurs n’a qu’un objectif : défendre la fornication. Mais les différentes écoles auxquelles ils se joignent à la recherche d’une échappatoire pour éviter la chasteté scientifique seront inutiles, car où qu’ils soient, l’œil de l’Agneau les suivra pour avoir prostitué leur temple.
Que la paix la plus profonde règne dans vos cœurs.
Julio MEDINA V.