La Charité Universelle


5. La femme déchue
7. Le droit au travail

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Assistance médicale et pharmaceutique

Nous avons vu des enfants mal nourris et malades, des personnes âgées indigentes, des aveugles malheureux, des femmes pauvres mendiant l’aumône pour acheter leurs médicaments. Certains leur lancent une pièce de monnaie, ou d’autres s’éloignent des malheureux comme d’une mauvaise ombre. Il n’y a pas de pitié pour les pauvres malades. Et cela se produit dans la civilisation moderne. L’État fonde des hôpitaux et estime avoir déjà résolu le problème de la santé publique. Les patients pauvres ne croient pas aux hôpitaux dits “de charité”. Ils se souviennent des souffrances passées là-bas ; la faim, l’impuissance, le traitement des médecins et des infirmières. De plus, tout le monde ne peut pas aller à l’hôpital, il n’y a presque jamais de place. De plus, un père, une mère de famille, préfère mendier dans la rue, plutôt que d’abandonner ses enfants. Qui s’occupera d’eux ?

L’État doit aider les malades. L’Assistance médicale et pharmaceutique est une obligation de l’État envers le peuple. Les hôpitaux ne résolvent pas ce problème.

Il est nécessaire d’étendre ces services avec des postes de santé, où des médicaments gratuits sont distribués, où il y a des médecins et des infirmières qui ressentent la douleur humaine même si le patient est un pauvre malheureux.

Des cas inhabituels sont observés. J’ai connu un travailleur à Mexico qui a eu un accident du travail. Pendant qu’il était à l’hôpital, son salaire n’a pas été payé, prétendument parce qu’il ne travaillait pas.

Il est douloureux qu’un travailleur, parce qu’il est victime d’un accident du travail, se voit refuser son salaire.

Le temps est venu de comprendre que nous sommes tous des êtres humains et non des bêtes. Nous sommes frères et nous devons nous entraider.

Nous nous battrons pour l’Assistance médicale et pharmaceutique au peuple.


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