La Charité Universelle
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Les droits de l’homme
Il y a des droits que l’État est obligé de reconnaître. Les droits de l’homme sont très sacrés, nous allons en étudier quelques-uns.
LE CHEF DE FAMILLE
Il y a beaucoup de chefs de famille qui ne peuvent subvenir aux besoins de leur ménage avec leurs revenus. Les causes de ce malheur sont généralement nombreuses : analphabétisme, maladie, impréparation technique, etc. Le résultat de ce problème est la faim, la prostitution des filles, le banditisme, la mendicité. Ce genre de fléaux moraux sont épouvantables et ne peuvent être résolus avec des prisons, il faut corriger le mal à sa racine. L’aide sociale est nécessaire pour ces parents. Ils ont aussi le droit de vivre comme des êtres humains, l’État doit améliorer le niveau de vie de ces pauvres hommes.
LA PROTECTION DES FAMILLES EN DISGRÂCE
L’État doit protéger les familles des personnes poursuivies, détenues, exilées ou condamnées. Ces familles pauvres qui se retrouvent sans protection économique doivent être protégées par l’État. Celui-ci doit être comme une mère pour ceux qui souffrent : le peuple fait confiance à l’État, qui ne doit pas décevoir le peuple.
Les familles en disgrâce ont besoin d’une assistance sociale immédiate et rapide pour éviter le crime, sinon elles devront voler et se prostituer pour vivre. Il est cruel à tous points de vue de leur refuser le droit à l’aide sociale. La famille innocente n’a pas à payer les conséquences du crime du chef de famille, qui le commet souvent pour sauver sa femme, ses enfants, sa mère, ses frères.
LES PERSONNES MALADES QUI NE PEUVENT PAS TRAVAILLER
Ce sont aussi des êtres humains, ils font partie du conglomérat social, ils ont le droit de vivre. Ils ont travaillé et sont tombés malades, peu importe la cause, c’est un devoir de leur donner leur salaire comme s’ils travaillaient. Ce serait une sorte d’“assurance maladie”.
LES AÎNÉS
Les personnes âgées doivent être mises à la retraite par l’État, et non enfermées dans des asiles. Personne n’est plus ou moins que personne. L’État doit donner au vieil homme une “Pension” pour vivre et une maison où il peut passer ses dernières années en paix. Être âgé n’est pas un crime, nous y arriverons tous. Le vieil homme a besoin de protection, d’abri et de pain.